22/11/2023
Voici 23 vidéos exceptionnelles en couleur du fonctionnement d’un arc classique pour le tir olympique, filmées à partir de ma machine à tirer.
Avec certains clichés difficilement réalisables avec un tireur en chair et en os.
C’est un travail de préparation énorme avant la journée de tournage, création d’un storyboard, puis une journée devant la machine à tirer avec une caméra à haute vitesse (de mémoire, plus de 10 000 images par seconde) puis un travail fastidieux la nuit suivante pour isoler les quelques secondes utiles sur les rushs parmi des centaines de giga-octets de mémoires.
Lorsque l’on détient des images de cette qualité et relativement rares, voir uniques, difficile d’aller se coucher pour en extraire les morceaux les plus intéressants seulement le lendemain…
Bon visionnage !
Passage plumes plastiques AAE Max vue de dessus avec écrasement du berger button malgré 800 grammes de pression…
Gros plan sur l’écrasement de la tête du berger button, même avec 800 grammes de pression, le berger s’enfonce de 2 bons mm !
Le clicker est aimanté sur la platine, on voit qu’il cherche à se soulever… parfois sans cette astuce, il touche les plumes !
Echappement de l’encoche sur la corde
Démonstration du paradoxe
Magnifique découpe de la plume spinwing du bas par le repose-flèche Shibuya
Passage très limite des spinwings autour du BB et du repose-flèche, tube trop souple, mauvaise adaptation spine/puissance !!!
Avec la même configuration, les plumes AAE MAx s’en sortent mieux…
Passage des plumes AAE Max vue du coté droit
La flèche s’appuie sur le repose-flèche et sur le berger button environ sur 6 à 7 centimètres au départ puis quitte et s’éloigne de 2 à 3 centimètres de la tête du berger button, pour revenir à quelques millimètres au niveau de l’encoche avant de quitter la fenêtre de l’arc !!! Parfaite illustration du paradoxe.
Prise de vue pratiquement dans l’axe et cette fois si, l’encoche vient repousser le repose-flèche, l’adaptation spine/puissance reste donc assez limite …
Décrochage de l’encoche bien au delà du band !
Décollage presque comme à “kourou” de la flèche de la main mécanique qui permet de reproduire le paradoxe de l’archer et réussi à contraindre les matériaux de la flèche (carbone ou alu/carbone), comme avec un tireur classique, mais avec une régularité supérieur, scores de 360/360 avec des X10 réalisables à souhait. La même flèche tirée 10 fois groupe dans 4 centimètres carré à 70 mètres en salle.
C’est la puissance de l’arc et la corde qui repoussent les doigts mécaniques. La main mécanique laisse échapper la flèche comme quand le champion décontracte ses muscles fléchisseurs !!! Et non pas actionne c’est muscles extenseurs … La machine n’a pas de muscles extenseurs !!!
La même vue mais avec des plumes plastiques AAE Max.
Vue depuis la droite de la machine à tirer.
Vue un peu plus large ou l’on voit déjà flotter les plumes AAE Max !
Echappement des Spinwings vue du dessus de la main mécanique
Passage sur la fenêtre de l’arc des plumes vue du dessus coté gauche de la machine à tirer, l’arc est libre comme entre les doigts d’un tireur et avance et bouge au départ de la flèche.
Parfaite illustration du comportement de la flèche autour de la fenêtre de l’arc
Le clicker veut s’échapper de la platine ou il est solidement aimanté, sans cette astuce, il aurait rebondit plusieurs fois avec un risque de toucher les plumes.
Avec l’aimant fixé sur la platine, il n’y a plus de possibilité de rebond. Très utile quand l’adaptation spine/puissance n’est pas optimum… surtout avec les tubes trop souples.
Cette configuration n’était pas au point. Les plumes touchent et passent trop près de la tête du berger button et du repose-flèche. En ayant baissé par la suite la puissance de mon arc d’une livre, l’accord spine/puissance c’est retrouvé avec un setup acceptable… mais malheureusement plus accès à cet outil d’images à haute vitesse pour voir le résultat, mais un groupement resserré et plus aucune spinwings de coupées ou arrachées !!!
Avec cette poignée très ouverte au niveau des pockets, l’objectif de cette prise de vue peu spectaculaire, était de voir si les branches par une quelconque réaction physique pouvaient se décoller de la coupelle de la vis de tiller… et bien non, les branches restent bien soudées sur la vis au départ de la flèche…