Mai 2024

19/05/2024

Après deux passages dans l’oreillette du concert de David Gilmour – Remember That Night – au Royal Albert Hall, c’est tard, dans la nuit que l’épreuve Olympique des plumes pour les carreaux d’arbalète a pris fin.

Au bout d’un moment, c’est un peu Charlot et les temps modernes !!!

Il reste les talons et les pointes à coller.

Mais le plus dur sera le tri de flèches !

Car année après année malheureusement et surtout depuis que les tubes sont fabriqués au Mexique, la qualité des Ultralight Pro de chez Gold Tip baisse à en pleurer.

Je pense que la moitié de ces 72 flèches ne verront jamais une cible d’IR900 en compétition.

A 14 euros le tube nu, c’est un peu limite, je suis très déçu mais les déceptions sont habituelles au niveau des tubes… Beman… Skyart … Carbon Express… Skylon… et Gold Tip.

Mon message directement au fabricant en 2017 n’y a rien changé, j’ai eu comme réponse, « je vais faire remonter l’information …» et c’est de pire en pire !

19/05/2024

Un petit test des amortisseurs de branches Italiens qu’utilise le champion Olympique d’Atlanta. Partie souple en TPU, partie rigide en PETG.

Je vous dirai ce que j’en pense, mais je n’en fabriquerai pas pour la vente !

18/05/2024

C’est parti pour 216 plumes…

15/05/2024

J’ai toujours placé les Spin wing original O-matic en tête des plumes en Mylar.
Surtout à cause de la qualité du Mylar de chez 3M en 7 microns d’épaisseur.
Mais il est vrai qu’O-matic dort sur la machine à cash depuis 40 ans… (1984) et que d’autres ont améliorés la façon de fixer les plumes sur le tube, comme l’Italien Elivanes.

Mais je n’ai jamais apprécié la qualité de leur Mylar, mais surtout, c’est la forme façon boucle d’or qui m’a toujours rebutée pour la mise en place de la plume sur le tube…

En regardant l’offre des plumes en Mylar, si O-matic devait disparaitre, le Mylar et la forme des XS Wings aurait été jusqu’à présent mon second choix.


Mais un concurrent sérieux pointe son nez depuis quelques paires d’années, c’est K&K avec les KSL Jet6 !
Le Mylar, de 8 microns se rapproche de celui des Spin wing d’O-matic, un peu trop transparent à mon gout, mais la forme, est proche des spin wing empruntant en plus des parties fines aux extrémités pour permettent d’enrouler l’adhésif pour renforcer le tenu de la plume sur le tube.

Mais surtout avec un profil qui permet de coller la plume en Mylar bien à plat sur le tube.

C’est donc pour moi à ce jour le meilleur compromis ! Leur seul défaut, c’est qu’elles sont 30% plus chères que les Spin Wing…
Elles existent en 1,75 pouces pour les puissances d’arc en dessous de 45 livres et en deux pouces pour ceux qui éventuellement dépassent les 45 livres.

14/05/2024

Je découvre tardivement le repose-flèche magnétique Spigarelli Z/T, j’étais persuadé qu’un modèle réglable similaire existait chez Arc Système !

Donc ce repose-flèche est réglage au niveau de la profondeur (épaisseur de la poignée) et en hauteur, position de la flèche par rapport au centre du berger button. Très utile si l’on passe de tubes fins à des tubes plus épais, en alu ou en carbone.

Clairement, il est difficile de faire fonctionner facilement les réglages avec les deux minuscules molettes, mais à l’opposé des molettes avec la clé Allen fourni, aucun souci !

Avec une petite modification de l’aiguille, assez épaisse, en copiant la forme de celle des repose-flèches Shibuya, ce repose-flèche qui date un peu devrait faire des merveilles !

L’épaisseur du repose-flèche n’étant plus un souci, il n’y a que l’aiguille devant le BB !!!

J’ai longtemps tiré avec le Spiga non réglable modifié façon Shibuya, et j’ai réalisé des groupements identiques qu’avec le Shibuya…

Le système qui permet à l’aiguille de pivoter et de la fixer n’a aucun jeu !

C’est un produit d’une grande précision.

Il est même possible de faire varier la force de la bascule de l’aiguille en éloignant la vis en acier qui est contre l’aimant.

14/05/2024

Je n’avais pas vu la différence entre les branches Wiawis NS et MXT !

Mais je comprends mieux pourquoi, je préfère les MXT-XP…

C’est la courbure des branches façon Uukha UX100 !

Donc une rigidité latérale incroyable et courbure accentuées, c’est ce que j’aime comme sensation depuis que je suis passé chez Uukha.

Et je retrouve exactement la même impression avec les branches Wiawis MXT-XP, la douceur de traction des UX100, un peu raide au début et souple à l’allonge pour passer le clicker…

Tout s’explique !!!

Les NS ont une courbure Wiawis classique, les MXT ont presque un pouce de courbure en plus…

13/05/2024

Le proto de la platine Hoyt rallongée avec repose-flèche Fivics Butterfly incrusté à l’air de bien s’assembler autour d’une poignée Hoyt.

13/05/2024

Une petite vidéo sympa, bravo les filles !

Et un sujet que je connais très très bien !

Un truc qui va et vient dans la vie d’un archer…

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas attendre une quelconque aide de la part des entraineurs.

Effectivement, un archer avec ce symptôme est maudit… il est mis au placard…

Les entraineurs veulent la gloire des athlètes qu’ils ont en charge, mais surtout, ils n’ont pas le remède pour soigner cette maladie honteuse !!!

Le remède, la potion magique, il n’y a que le tireur qui peut en trouver la solution…

On perd 90% des tireurs, qui arrêtent définitivement, à cause de ce tour que nous joue le cerveau.

Il faut vraiment aimer cette discipline pour sortir de ce mauvais pas.

D’ailleurs, il n’y a pas qu’une seule forme :

– Impossibilité de passer le clicker

– Impossibilité de retenir sa flèche dès que le viseur approche le centre de l’objectif

– Impossibilité d’armer l’arc

Une des premières raisons, c’est l’apprentissage pendant de long mois sans clicker (je sais, cela va faire hurler les tireurs sans viseur).

Un jour, sans raison particulière, le tireur en progression se voit dans l’incapacité de contrôler ses doigts de corde !

Dès que le viseur arrive sur l’objectif, la flèche part sans que le tireur ait pris la décision de la laisser s’échapper.

Généralement, cela arrive quand le débutant commence à vraiment grouper ses flèches.

Et le cerveau saute une étape… le tireur en veux plus (de 10) et à ce moment-là, c’est ce que j’appelle, qu’il veut « péter plus haut que son cul »…

Alors le remède, arrive, on lui installe un clicker… mais le mal est déjà ancré profondément quelque part au fond de son subconscient.

L’apprentissage de cette sensation d’impuissance, ressortira un jour ou l’autre, c’est comme la première fois que l’on a peur du vide et que l’on ressent le vertige.

En quelques secondes, l’information est stockée dans une petite case du cerveau !!!

D’où, l’intérêt de mettre très rapidement en place le clicker, avant que le tireur puisse appréhender cette mauvaise connexion, impression…

La seconde raison, tout ce passe bien, c’est la fin d’un concours, d’un championnat, d’un évènement qui a de l’importance ou le tireur pense jouer sa vie… et dans les dernières volées arrive ce truc, peur panique, un geste répété des milliers de fois, si facile à exécuter, c’est le court-circuit !

La peur de rater, de gagner, de décevoir, d’être ridicule toutes ces choses qu’il est possible d’avoir à l’esprit quand l’enjeu semble devenir très, trop, important.

Et hop, une flèche s’échappe, sous le clicker.

Même ce remède miracle , le clicker, ne fonctionne plus.

Le tireur vient de se faire un nœud au cerveau ! Adieu veaux, vaches, cochons, couvées !

Souvent de retour à l’entrainement, tout revient dans l’ordre, mais pas toujours.

Pour certains se sentiment va persister au-delà de l’enjeu.

Pour d’autres, c’est la peur de l’échec qui quelque part est écrite dans un coin de la mémoire centrale.

La troisième, vient du manque de réussite, malgré beaucoup d’efforts et d’entrainements, il n’y a rarement, voire jamais de récompense !

A chacun son niveau, être le 4ième de l’équipe, celui qui tient les jumelles, toujours proche du podium, la médaille en chocolat, pas dans le cut, etc…

Alors une petite pensée commence à apparaitre comme une lumière : qu’est-ce que je fais là !

Le dégout s’installe, et les premiers symptômes apparaissent, de tireur moyen, les courts-circuits devenant de plus en plus fréquents, c’est maintenant au bas du classement que les tournois s’enchainent…

Et que l’annonce de mettre sur le « bon coin » un matériel pratiquement neuf commence à germer dans la tête du tireur.

C’est la fuite !

Alors, ce ne sont pas les conseils techniques des uns ou des autres, s’ils existent seulement, qui changeront grand-chose.

Il n’y de que le tireur qui peut s’en sortir. Et ce n’est pas la fin du monde, c’est même parfois presque une bénédiction…

J’en veux pour preuve d’avoir vécu plusieurs fois cette injustice à pleurer, et je m’en suis TOUJOURS sorti.

Voici mon expérience la plus marquante :

J’avais un rêve comme beaucoup de jeunes tireurs égoïstes, ambitieux et tenaces de faire comme mes amis les JO, le graal quoi, autant, quand on se donne les moyens, de viser haut.

J’avais mis ma vie pendant plus de 10 ans (24/24) uniquement basé sur le tir à l’arc, 7 années à l’Insep et près d’un million de flèches dans les doigts.

J’étais parmi les bons tireurs mais jamais sélectionné pour un grand événement, certainement pas assez de talent malgré beaucoup de travail…

Et je gardais au fond de moi, cette envie de réussir mes rêves.

Mais un jour, sur l’ancien pas de tir de l’Insep, un phénomène bien pire que d’avoir des flèches qui partent de temps en temps sous le clicker, mon corps a refusé d’armer l’arc.

Donc, pas une question de puissance d’arc, de manque d’entrainement, de technique ou d’envie, NON, simplement l’ordinateur central a dit : « hard disk failure » mes mains se sont crispées refusant de tirer sur la corde.

Impossible me direz-vous ?

J’avais eu le même résonnement lorsque qu’un de mes grand ami, membre de l’équipe de France, lors d’un concours 900 round à Issy les Moulineaux, avait eu ce genre d’épreuve à surmonter.

Je pensais qu’il le faisait exprès.

Pour moi, c’était le signal qu’il fallait que je change de vie.

A avoir tant donné sans jamais avoir un retour sur investissement, de façon logique les choses devaient changer !

Ce jour-là un débutant avec 1 heure de formation aurait été meilleur que moi !!!

J’ai changé ma vie, arrêter 6 mois de toucher un arc, puis une tentative de retour pendant quelques mois avec un arc à poulies, discipline qui me procura aucun plaisir malheureusement, puis retour les doigts sur une corde avec un arc d’initiation de 15 livres à 2 mètres du paillon pendant des mois pour reprogrammer et corriger une partie du programme « tir à l’arc classique ».

A la fin de cette longue période de retour en tournoi, encore plus fort qu’avant, ma moyenne sur les Fita 4D avait augmentée de 100 points ! Donc, rien n’est jamais perdu.

J’ai d’autres exemples mais le post est déjà assez long…

En conclusion :

Ne pas attendre d’aide de l’extérieur, il n’y en aura pas !

La seule solution est au fond de chacun d’entre nous.

Il faut faire le bilan, qu’est que je cherche, redéfinir un but, se faire plaisir…

Il faut aimer son sport, car ce genre de phénomène existe dans tous les sports et vouloir coute que coute s’en sortir !

Je ne crois pas aux gurus des boyaux de la tête, je me suis déjà beaucoup exprimé à ce sujet sur Integralsport (je sais, c’est Paul et Mick…)

Un champion est un champion (là, je parle de très haut niveau…), les exemples sont très rares d’athlètes un jour au sommet qui tombent puis se relève grâce à une quelconque aide dite psychologique.

La réussite est une courbe de gauss avec des hauts et des bas.

A un niveau intermédiaire, petit champion, départemental, régional voir seulement national, tout est possible, il ne faut jamais baisser les bras.

C’est une question de volonté, d’amour propre en gros être un battant, un champion, quelques soient les obstacles…

Je sais que l’on ne peut pas être et avoir été, mais retrouver un tir à l’arc simple et agréable à pratiquer, est à la porté de tout un chacun, même après s’être fait des nœuds au cerveau !

Il y a actuellement un petit gars qui brille sur les pas de tir et qui sait de quoi je parle, mais c’est un sujet privé… comme dit dans le reportage TABOU…

11/05/2024

Une platine Hoyt rallongée incrustée d’un repose-flèche Fivics Butterfly !

Une demande de projet que j’ai mis un peu de temps à réaliser…

11/05/2024

J’ai eu la chance de pouvoir tester les branches Wiawis MXT-XP pendant une semaine.

J’en ai profité pour mesurer au radar Easton deux éléments, la vitesse des branches Wiawis et la rugosité des matières de palette que je propose.

Donc, la première chose que j’ai vérifié sur ces branches, c’est leur rigidité.

Je ne les ai pas mises sur mon band de torture, elles ne sont pas à moi, mais clairement la rigidité latérale est vraiment incroyable.

Je suis un grand fan des branches Uukha, qui depuis le début ont montrées leur supériorité par rapport aux autres marques dans ce domaine.

J’avais déjà noté que Hoyt avait fait d’énormes progrès sur la torsion de ses branches.

J’ai eu une paire de Vélos en mains et les dernières Axia ne sont pas en restent.

Mais sans avoir des mesures avec un protocole précis, je pense que les Wiawis MXT-XP sont au moins aussi rigide que les Uukha SX+ voir même un poil plus rigide.

Uukha a donc forcé les autres fabricants à travailler sur ce point très important pour que la corde revienne parfaitement le plus rapidement dans l’axe malgré le paradoxe de l’archer, la corde qui est poussée vers la gauche (tireur droitier) en contournant les doigts de corde.

Juste pour comparaison, avec les branches d’entrée de gamme Stark Prestige, je peux facilement tordre la branche au niveau de la poupée simplement avec mes mains de 4 bons centimètres, alors qu’avec les Wiawis MXT-XP c’est à peine 1 centième !!!

Au niveau sensation de tir, les Wiawis MXT-XP sont très agréables à tirer et assez linéaires.

J’ai constaté que pour en obtenir la meilleure efficacité, il faut les utiliser avec les vis de tiller dans les préconisations du fabricant, c’est-à-dire 1,5 livres en plus ou en moins que celles indiquées sur les branches.

Donc mes premiers essais à 31,2 livres grâce aux vis de tiller de ma poignée Gillo GT n’ont pas montrés une vitesse supérieure aux deux autres compétiteurs de ce test, les branches Hoyt 990 TX ancien haut de gamme sortie en 2010 et les Stark Prestige, branches autour de 80 euros.

Mais à 36,5 livres, les MXT-XP sont bien les plus rapides, d’ailleurs ce n’est pas la caractéristique essentielle mise en avant pas le fabricant.

Elles sont plutôt douces et souples à tirer.

En moyenne, j’ai pu constater 185,1 fps contre 183,7 et 183,3 pour les 990TX et les branches Prestige.

L’autre partie de ce test, m’a permis de valider les sensations et les explications que je donne sur les 3 matières en contact avec la corde, le TPU, le Cordovan et le Blanchet.

C’est dans cet ordre que la vitesse d’échappement de la corde est la plus rapide.

Le TPU laisse filer la corde et la flèche plus rapidement que les deux autres matières, le cuir arrive en seconde position et sans surprise, le blanchet qui a le plus d’accroche (de rugosité) est en troisième position aussi bien avec 31,2 livres qu’avec 36,5 livres.

Donc en résumé :

Les branches Wiawis MXT-XP sont extrêmement rigides en torsion latéral. Dommage qu’elles ne soient pas dans mon budget…

Pour obtenir le meilleur rendement des branches haut de gamme, il faut utiliser leurs courbures dans les tolérances préconisées part le fabricant.

Et le TPU est bien la matière qui donne la libération la plus de rapide.

Mais les écarts de vitesse 185,1 fps pour le TPU et 183,3 fps pour le blanchet n’étant pas révolutionnaires, moins de 2 fps de différence, je comprends pourquoi finalement, mes groupements sont similaires quelque soit la matière que j’utilise.

Ce n’est vraiment qu’une question de sensation et d’habitude.

09/05/2024

Les matières d’E=cap pour les recharges de palette

Les couches contre la corde :

Le cuir CORDOVAN (made in Italia) :

Avantages :

– C’est la matière par excellence que l’on trouve sur les palettes, c’est donc un produit que l’on utilise par habitude.

– Il est généralement souple avec une assez bonne glisse, si le cuir est de grande qualité.

– Dans certains cas, il s’écrase et prend la trace de la corde donc du placement des doigts sur la corde.

– Il convient particulièrement aux tireuses et tireurs ayant une prise de corde faible, sur le bout des doigts.

– Le cuir Cordovan convient depuis des dizaines d’années comme matière naturelle sur le dessus des palettes, il provient de la croupe du cheval.

Inconvénients :

– Il se déforme, et ne garde pas ses dimensions car il y a un sens sur la peau.

– Le cuir craint l’eau, et se modifie une fois trempé.

– La corde doit repousser la matière au départ de la flèche, car le cuir s’enroule autour de la corde

– Il existe en plusieurs épaisseurs, mais il est difficile de pouvoir la choisir, c’est un peu la loterie à chaque changement de recharge.

– Le cuir peut être teinté dans une multitude de couleurs, mais impossible de pouvoir la choisir.

– Suivant la qualité du cuir, la durée de vie sur les doigts du tireur varie d’une année à 3 ans, bien sûr, en fonction du volume de flèches et de la puissance de l’arc.

– A chaque changement de recharge, surtout si l’épaisseur est assez importante pour les fortes puissances, le délai de rodage prend plusieurs séances.

– Le Cordovan est rare et donc cher, j’achète en petit volume un « cul » de cheval entre 350 et 450 euros qui me permet de réaliser seulement une vingtaine de recharges.

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Le BLANCHET :

Avantages :

– C’est une matière synthétique que l’on trouve essentiellement sur les imprimantes Offset, constituée de couches de textile, de caoutchouc et de caoutchouc siliconé, ce qui lui procure une grande stabilité dimensionnelle.

– Ce matériau ne craint pas la pluie

– La sensation de prise de corde est un mélange d’accroche une fois les doigts autour de la corde et de glisse au départ de la flèche.

– Cette matière est élastique, la corde ne doit pas la repousser au départ de la flèche.

– On trouve essentiellement 2 épaisseurs de blanchet du 1,70 mm (2 plis) et 1,95 mm (3 plis).

– Il existe une bonne dizaine de couleurs de blanchet, mais seulement quelques-unes sont adaptées pour le tir à l’arc : le vert, le bleu, le rose et le violet fonctionne généralement assez bien.

– La duré de vie est largement supérieur au Cordovan, une recharge dure entre 3 et 5 ans.

– Le rodage est très rapide, en une ou deux séances avec une découpe sur mesure, le tireur ou la tireuse retrouve son groupement.

– Cette matière protège vraiment les doigts des tireurs et tireuses même avec beaucoup de puissance.

Inconvénients :

– La matière étant moins glissante que du cuir, il faut parfois insister un peu avant de retrouver ses marques lorsque l’on passe du cuir au blanchet.

– Les tireurs ou tireuses ayant une prise de corde faible auront plus de difficulté à s’habituer à cette matière, la marque de la corde sera pratiquement inexistante.

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Le plastique TPU – Thermoplastique PolyUréthane (PU) :

Avantages :

– L’impression en 3D du plastique TPU permet de réaliser des découpes sur mesure et de choisir l’épaisseur des couches de protection en fonction de la puissance de l’arc.

– Si l’on choisit l’option deux fines couches (ce que je recommande) la prise de corde est proche de la sensation d’un cuir rodé.

– Une quinzaine de couleurs sont aux choix.

– La glisse sur cette matière synthétique est sans pareil.

– La stabilité dimensionnelle est supérieure au cuir, sans égaler celle du blanchet.

– Aucune différence de tir lorsqu’il pleut. Aucune abortion d’eau.

– La matière est élastique avec mémoire de forme, la corde n’a pas à repousser la matière au départ de la flèche

– Aucun rodage est nécessaire ! On peut passer d’une palette ancienne à la neuve directement.

Inconvénients :

– Plus fragile que le blanchet, la durée de vie si l’impression est réussie est d’au moins 2 années.

– Bien que cela n’affecte pas le résultat en cible, sa fabrication est assez difficile. Le filament TPU étant assez capricieux.

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Les sous-couches contre les doigts :

La croute de cuir (je n’en fournis pas…) :

Avantages :

– Ce cuir généralement de faible qualité est très agréable sur la peau.

– Il est très souple et fonctionne bien avec une couche de Cordovan.

Inconvénients :

– Il se déforme rapidement du fait de sa fine épaisseur

– C’est un nid à bactérie, et l’on hésite à le laver…

– Si le Cordovan résiste un moment à la pluie, la croute de cuir ressemble rapidement à une lavette pour faire la vaisselle !

– Elle n’apporte pas une grande plus-value à la protection des doigts, son rôle étant d’augmenter l’épaisseur de la protection sans avoir une couche de Cordovan trop épaisse.

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Le NOENE :

Avantages :

– Cette matière synthétique qui protège les tendons des marathoniens (semelles) a un pouvoir exceptionnel sur les tendons, les muscles et la peau des doigts de corde, elle agit comme un amortisseur !

– Elle permet d’augmenter le volume d’entrainement (+40%), sans augmenter l’échauffement de la peau par la forte contrainte de la corde sur les doigts au départ de la flèche.

– Le Noene ne se déforme pas beaucoup, les découpes sont faites dans le sens des reliefs de la matière.

– Ce caoutchouc remplie de milliers de microbulles, ne craint pas l’eau.

– Contrairement à la croute de cuir, un passage avec un peu de savon et d’eau chaude permet d’éliminer une grande partie des bactéries sans modifier la qualité de prise de corde même quelques minutes après son nettoyage.

– Son association fonctionne aussi bien avec du cuir Cordovan, du blanchet ou du plastique TPU.

Inconvénients :

– Sa durée de vie est autour d’une bonne année ou plus.

– De petites fissures peuvent apparaitre au niveau de la pliure autour de l’encoche et en haut de l’index.

– Idéalement, c’est le caoutchouc qui est en contact avec la peau, c’est très moelleux, même si je n’ai jamais eu de plainte dans ce sens, l’allergie avec cette matière existe. Si vous supportez les gants en latex, il ne devrait pas y avoir de soucis.

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CONCLUSION :

Difficile de faire un choix ???

Je peux réaliser des découpes des matériaux au laser et même les graver… et faire des impressions des recharges de vos palettes quelque soit la marque ou le modèle sur mesure.

Il me faut simplement un scan de votre cuir d’origine bien à plat (il faut démonter bien sur le cuir, désolé) avec un scanner d’une imprimante jet d’encre par exemple avec si possible 2 règles ou réglets posés aux coins de la vitre. Mais avec un seul, je peux me débrouiller…

Pas de photo, il n’est pas possible d’en déduire les dimensions exactes ! Même avec la fonction scan des Smartphones !!!

Toutes les possibilités et associations fonctionnent avec ces matériaux, c’est souvent une question d’habitude et de la sensation recherchée au niveau de sa prise de corde.

J’ai comme tout le monde, tiré avec des palettes en cuir, avec la désagréable sensation d’une protection molle, les jours de pluies, mais il ne pleut qu’en même pas tout le temps… si un peu cette année…

Et j’ai découvert en 1984 par hasard le blanchet que j’ai utilisé jusqu’en 2022 associé au départ avec une sous-couche en mousse EVA (que l’on trouve sur les wishbones de planche à voile) très confortable mais très fragile puis depuis une vingtaine d’années j’utilise du Noene sur toutes mes palettes. Ce n’est que récemment que j’ai eu l’idée de tester le plastique souple TPU imprimé en 3D comme couche en contact avec la corde. Après, pas mal de tests et les retours des courageux ayant tentés l’aventure pour cette matière, que je conseille l’association de 3 couches, deux couches fines en TPU et une couche de Noene adapté à la puissance de l’arc.

Après, j’ai tellement fait de bons résultats avec le blanchet, que je ne peux pas bannir cette matière de mon offre. C’est un produit fantastique, mais qui ne convient pas à toutes les sortes de prises de corde. Clairement, les couches fines en TPU semblent permettre à plus de tireuses et tireurs de passer du cuir à une matière synthétique.

09/05/2024

Le tir à l’arc Olympique, c’est l’art du relâchement avec 25 kilos sur 3 doigts !!!

Et même parfois, voir souvent, à 2 doigts et demi, n’en déplaise à certains entraîneurs diplômés que je qualifierai d’un peu bornés ou pas vraiment ouvert au dialogue…

Donc, l’annulaire, chez l’être humain normalement constitué est plus court que le majeur voir que l’index et n’a pas autant de force que l’index ou le majeur.

De plus avec la prise de corde méditerranéenne dite cigarette, l’annulaire se retrouve sur l’angle le plus aigu de la corde. Réaliser un accrochage aussi ferme avec ce doigt n’est pas possible pour tout le monde, des exemples pourtant de tireuses et tireurs d’un niveau extraordinaire voir extraterrestre sont légion avec un accrochage à 2 ou 2 doigts et demi !

L’autre phénomène qui n’aide pas à un maintien ferme sur la corde par l’annulaire, c’est la position de la main sous le maxillaire.

Pour avoir un contact ferme et solide du haut de l’index sur le coté de la mâchoire, la main très souvent est légèrement inclinée vers l’extérieur avec un angle d’une dizaine de degrés.

La main n’est pas parfaitement parallèle à la corde. Ce qui éloigne encore un peu plus l’annulaire, la corde se retrouvant sur le milieu de la pulpe de la dernière phalange.

C’est pour cette raison que je donne un angle à la découpe de mes palettes et que je passe de 5/6 à 8/9 mm l’écartement de la fente.

Les palettes industrielles sont découpées entre l’index et le majeur perpendiculairement à l’axe de la monture.

Cette ouverture qui permet à la flèche d’être maintenue avec précision est, dans beaucoup de cas, redécoupée par les tireuses et tireurs.

Je reçois des demandes de découpes sur mesures avec cette zone sur la palette autour de l’encoche très modifiée par rapport au cuir original.

07/05/2024

C’est un modèle de palette ConforTab que j’ai dessiné il y a 8 ans.

J’ai pourtant créé et essayé un tas de modèles, des dizaines, mais quand je m’entraine sérieusement, c’est toujours sur cette version que je reviens.

La force de l’habitude, les dimensions, le réglage de la hauteur de la mentonnière, la forme dans le creux de ma main, jusqu’à l’épaisseur et la hauteur de l’écarteur (placement asymétrique) tout est adapté !

Le plastique PETG (matière proche des bouchons de bouteille) est validé ! Il est parfaitement adapté pour la fabrication des montures de palette.

La solidité ne fait aucun doute et cela permet de réduire l’épaisseur de la monture.

Beaucoup, parfois sans les avoir essayées, n’ont pas été tendre avec mes deux modèles, EcapTab et ConforTab, les trouvant trop mastoc …

Curieusement, lorsque Fivics, Axcell et Fairweather ont commercialisés leur modèles, l’épaisseur n’était plus un souci…

Les palettes sandwich avec de la matière qui entoure l’avant et l’arrière des couches flexibles ont autour de 10 mm d’épaisseur.

Avec le filament PETG 10 mm est maintenant possible !

Je propose toujours en dehors du cuir Cordovan des matériaux synthétiques originaux, couche contre la corde en blanchet ou en TPU au choix ainsi qu’une sous-couche en Noene (semelle de marathon) avec épaisseur et découpe personnalisé sur mesure.

Mais ce qui me démarque des palettes industrielles, se sont surtout mes écarteurs en caoutchouc siliconé qui sont d’un confort unique entre l’index et le majeur.

Et je les décline en 20 versions (5 tailles et 4 modèles).

05/05/2024

J’utilise essentiellement du filament ABS pour toutes mes pièces en plastique dur.

Il faut donc calculer l’épaisseur minimum pour avoir une solidité suffisante en fonction des contraintes.

Les monture des palettes que je propose, modèle EcapTab ou ConforTab font en général 12 mm d’épaisseur.

Je vais faire des essais avec du filament PETG qui est un peu plus visqueux que l’ABS ayant des propriétés différentes.

Pour donner un exemple, on peut facilement casser une brique de Lego (ABS) avec une pince en tordant la partie la plus fine, la même expérience avec un bouchon de bouteille (PETG) est plus difficile.

J’ai réduit de 2 mm l’épaisseur de mon modèle ConforTab en PETG.

La solidité sera sans doute au rendez-vous, mais il reste à voir la qualité de la surface en contact avec la main après impression de la monture.

Le post-traitement étant très limité avec ce matériaux.

04/05/2024

Au siècle dernier, je fabriquais déjà des palettes, même en aluminium anodisé orange !

D’ailleurs la première chose que j’ai réalisée dès mes premières flèches pour le tir à l’arc, était une palette !

Une copie, avec le cuir de mon cartable d’écolier, du modèle Black Widow des trois frères Wilson sortie à la fin des années 1950 mais également fabricant d’arcs, toujours très réputés, même s’ils ont cédés leur entreprise au milieu des années 1970 à l’un de leur employé…

Un des rares produit avec l’empenneuse Bitzenburger et le repose flèche en nylon Hoyt super rest toujours à subsister dans nos archeries depuis 75 ans.

D’ailleurs, on doit à la marque Black Widow, la forme de nos palettes actuelles !

Au début de la FITA, sur les lignes de tir, Il y avait seulement des gantiers pour protéger les doigts de corde.

Puis, il y a eu par la suite, un semblant de palette, deux trous dans un morceau de cuir pour passer le majeur et l’annulaire.

Et ensuite le populaire modèle Kantpinch repris par la marque Neet ou subsistait uniquement un trou pour passer le majeur, mais avec un écarteur entre l’index et le majeur pour donner un placement plus régulier des doigts sur la protection et éviter de pincer l’encoche.

Et c’est de la forme de cette palette que provient le mot “palette” en français car elle ressemble à celle des l’artistes peintre…

C’est la palette Black Widow qui est l’ancêtre de nos palettes actuelles, une cale en métal emboutie recouverte de peinture émaillée beige au début, collé sur le cuir en guise de mentonnière fut la première évolution. Puis la cale fut réalisée en plastique par la suite, avec les matières en synthétique, du polyuréthane (similicuir) contre la corde et de la feutrine en sous-couche au contact des doigts, modèle longtemps utilisé par Rick McKinney triple champion du monde Fita.

Les cales métalliques avec mentonnière réglable arriveront un peu plus tard, sur l’idée du double champion Olympique Darrell Pace avec dans mes souvenirs les palettes Cavalier AAE.

Et enfin, la mode des palettes modulables arriva avec les modèles Saker de chez Soma/Fivics…

03/05/2024

Les possibilités infinies de la découpe/gravure laser et de l’impression 3D…

02/05/2024

Vous avez des soucis pour bien tirer avec le dos ?

Le placement du coude vers le bas dès la préparation, permet de mettre en place pas mal de petites choses :

– l’épaule de corde se place plus facilement basse.

Les doigts de corde, surtout l’annulaire accroche la corde plus fermement dès le début de la traction et son relâchement intervient un peu plus tard, augmentant les chances de passer le clicker souplement dans le bon timming…

– Je trouve que ce placement des bras avec cette méthode, permet de mieux focaliser l’approche du viseur sur l’objectif

– La sensation du départ de l’armement l’épaule de corde basse, donne également la sensation de se focaliser sur le placement de l’épaule d’arc basse en créant un équilibre avant/arrière et de la position du corps (le T) dans l’espace. C’est come une triangulation, avant/arrière/corps, cela dure une seconde mais la suite de la séquence se poursuit sur une base solide.

Et bien d’autres sensations encore…

La technique de Bé, c’est comme du Mozart … je pense qu’elle ne m’en voudra pas trop de livrer une partie de ses secrets !!!

Crédit vidéo : Jérôme TROUILLET INSEP 2015